Avec l’américano-palestinienne Linda Sarsour, la protestation Anti-Trump 100% féminine a trouvé son fer de lance le plus actif et inventif, enchaînant les coups d’éclat avec la même efficacité, à l’image de son vibrant plaidoyer en faveur des droits des femmes musulmanes et de couleur lancé lors de la Marche des Femmes à Washington, le 21 janvier dernier, et plus récemment de sa campagne nationale de collecte de fonds pour un cimetière juif profané à Saint-Louis, dans le Missouri.

Féministe dans l’âme et chantre de l’unité nationale, l’une des chevilles ouvrières de la contestation en marche était en première ligne à New York, en ce mercredi 8 mars célébrant la Femme, ses droits fondamentaux et ses luttes primordiales. Entourée de près de 1 000 activistes musulmanes et non musulmanes, Linda Sarsour est à nouveau montée au front pour former une grande chaîne humaine au pied de la vertigineuse forteresse dorée du triste sire Donald Trump, dont le sexisme n’a d’égal que le racisme : la Trump Tower.

Cette action « coup de poing » qui a perturbé la quiétude de la très huppée Cinquième Avenue a braqué les projecteurs sur la désormais célèbre directrice de l’Association arabo-musulmane de New York et nouvelle bête noire de Washington, ainsi que sur 13 autres militantes ralliées à sa cause qui ont connu le même sort qu’elle : interpellées, menottées et conduites au poste dans un fourgon de police, avant d’être relaxées quelques heures plus tard, ces Américaines en colère ont réussi, une fois encore, à médiatiser leur combat contre l’ère Trump de toutes les outrances et dangers.

Source de l’article : https://oumma.com