Le Prophète Muhammad (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit:
Quiconque, à la vue d’un éprouvé, (un handicapé, un malade, un pauvre…) dit:
« Louange à Allah, qui m’a épargné de ce dont il a frappé autrui et m’a grandement avantagé par rapport à ceux qu’Il a créés » sera à l’abris de ce malheur. » [Rapporté par At Tirmidi].

«El hamdoulillahi ladhi ‘âfani min mabtalâka bihi wa faddalanî ‘alâ kathîrin mimman khalaqa tafdîlan»

Allah soubhanou wa ta’ala ne manque pas de nous donner de nombreux exemples dans le Saint-Coran afin d’illustrer le comportement vers lequel nous devons tendre à l’égard du malade musulman ou non-musulman.
En effet, Notre Créateur nous demande d’avoir de la compassion pour l’ensemble des êtres humains.

D’après Abou Horeyra le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit :
Allah à Lui la Puissance et la Gloire, au Jour de la Résurrection, dira : « Oh fils d’Adam !Je suis tombé malade et tu ne M’as pas visité ? Seigneur, répondit l’homme comment te rendre visite et Tu es le Seigneur des mondes ? Ne savais-tu pas que mon serviteur untel est tombé malade et tu ne l’as pas visité ? Ne savais-tu pas que si tu l’avais visité, tu M’aurais trouvé chez lui ? » [Rapporté par Muslim].

Le Prophète (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a ainsi prié Allah soubhanou wa ta’ala pour qu’Il guide le cœur de la mère de Abû Hurayra ; il a également prié Notre Créateur en faveur de la tribu arabe Daws.
Ibn ul-Qayyim a relaté d’autres invocations qui peuvent tout à fait être faites par le musulman en faveur de quelqu’un d’une autre religion : ainsi, au cas où on présente ses condoléances à un non-musulman : « Que ne t’atteigne que du bien ! », ou : « Qu’Allah t’accorde davantage de biens et d’enfants, et qu’Il prolonge ta vie ! » (Ahkâm ahl idh-dhimma, p. 205).

Tant que le père de Abraham était vivant, il y avait la possibilité de demander à Allah soubhannou wa ta’ala de lui pardonner, et c’est ce que Abraham fit :
« Et fais de moi l’un des héritiers du Jardin des délices. Et pardonne à mon père: car il a été du nombre des égarés; Et ne me couvre pas d’ignominie, le jour où l’on sera ressuscité, le jour où ni les biens, ni les enfants ne seront d’aucune utilité, sauf celui qui vient à Allah avec un cœur sain ». (Coran, 26/ 85-89).