Il y a plus de 10 ans, l’horreur du traitement réservé aux prisonniers d’Abou Ghraib était révélée dans les médias. La femme soldat Lynndie England a été une des plus exposées.
cette jeune femme apparaît sur les photos les plus choquantes (la laisse, le pouce en l’air devant des sexes d’hommes) diffusées par la presse.
Rien dans son histoire ne laisse pourtant présager une inclinaison particulière à la violence, comme le souligne Rue89. Fille d’une famille pauvre qui vit dans une caravane au fin fond de la Virginie, elle n’a pas été battue ou abusée dans son enfance. Sa vie bascule quand elle rencontre Charles Graner, de quinze ans son aîné, en novembre 2002 sur la base des réservistes de la 372e compagnie de police militaire.

Selon une journaliste qui a rencontré Lynndie England, Graner est la figure même du « bad boy », populaire et charismatique. Cet ancien gardien de prison a été accusé d’avoir caché une lame de rasoir dans la purée d’un détenu de la prison de Pennsylvanie. Son ex-femme a également obtenu trois ordonnances de restriction contre lui pour violence domestique.

Mais après tous ce qu’elle a fait, elle a été touchée par la colère d’Allah qui n’oublie jamais ses serviteurs, elle a souffert d’un état de dépression sévère, et hôspitalisée dans un clinique privé ou Elle a été torturée par les infirmiers.