L’obéissance à notre Créateur : La première, et idéalement commune à toutes les croyantes voilées ici-bas, consiste en l’obéissance à notre Créateur, soit-Il exalté, et en l’exécution de Son ordre.


La reconnaissance : Vient ensuite le désir sincère d’être immédiatement reconnue en tant que musulmane. Tout en priant Allah le Très Haut de ne pas basculer dans l’ostentation, il est important d’avoir conscience – malgré les pressions sociétales – que cette identité religieuse est une richesse et constitue une fierté.
L’éloignement des turpitudes : De ce second point découle une autre raison, tenter d’éloigner autant que possible les tentations et envoyer un message clair aux prétendants potentiels : pas sérieux s’abstenir.
La pudeur : L’une des motivations primordiales pour chacune est la recherche de la pudeur. Celle-ci inspire le respect, impose une distance et constitue un élément essentiel de la conduite d’une croyante, tentant de faire preuve de pudeur au quotidien non seulement par le biais des vêtements mais aussi par la parole, les choix et le comportement.
La praticité : Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il fasse extrêmement chaud ou doux, rien de tel qu’un tissu sur la tête – qui variera selon les saisons – pour se protéger des aléas climatiques au fil des ans. En été, le voile protège la femme du soleil, en hiver du froid… adieu couvre-chefs ridicules et à renouveler sans cesse selon les modes dictées par des anorexiques droguées.
Le rappel : Pour les autres et pour celles qui le portent, le hijab est un excellent rappel ; à sa vue, impossible de ne pas se remémorer Le Seul digne de louanges et d’adoration. L’intérêt qu’il suscite permet bien souvent d’ouvrir le dialogue au sujet d’une religion encore trop méconnue et caricaturée.
La féminité : Cela peut sembler paradoxal, seulement rien de tel que d’adopter le vêtement islamique pour se sentir tout à fait femme. N’en déplaise aux pseudo-féministes inversant toutes valeurs, la féminité ne réside pas dans la nudité, la vulgarité et l’imitation des hommes.
L’amélioration de l’image de la communauté : Ayant conscience de la diffamation continue dont fait l’objet la oummah (communauté), de plus en plus de femmes ont à cœur, en se parant de leur voile chaque matin, de redorer le blason – à leur échelle – des croyants en adoptant la meilleure attitude possible.
La revendication symbolique : Beaucoup de sœurs à présent font du choix de porter le foulard un choix hautement symbolique, s’évertuant à prouver aux sceptiques qu’il est l’expression d’une liberté et non d’une contrainte.
La protection : Raison non négligeable d’un point de vue féminin, et tout à fait logique, envelopper ses cheveux dans un tissu représente une barrière on ne peut plus efficace face aux agressions auxquelles ils sont soumis, ainsi la pollution – entre autres – devient le cadet de nos soucis.