La formule « in sha Allah » signifie « si Allah le veut », elle traduit pour les musulmans, la toute-puissance divine, car rien ne se produit dans l’univers sans la volonté d’Allah.Retour ligne automatique.


L’origine de cette expression peut être résumée de la manière suivante :

Lors de la période de prédication du Prophète Mohammed (sallAllahou ’alayhi wa salam), des mecquois ont mis en doute sa parole et ne savaient quelle attitude adopter face à lui, Prophète ou imposteur ? Telle était la question qui les taraudait. Retour ligne automatique
Pour mettre un terme à leurs suspicions, ils décidèrent de consulter des juifs versés dans l’étude de la Torah avec des connaissances sur l’histoire des prophètes. Retour ligne automatique
Après avoir exposé leur problème en décrivant la personnalité et le comportement du Prophète (sallAllahou ’alayhi wa salam), les rabbins recommandèrent de lui poser trois questions.Retour ligne automatique
S’il parvenait à y répondre, alors il ne faisait aucun doute qu’il était l’envoyé d’Allah, dans le cas contraire, il était un imposteur.

Les questions portaient sur le récit d’un groupe de jeunes, sur l’épopée d’un homme qui a atteint les confins de la Terre et enfin sur la nature de l’âme.Retour ligne automatique
Arrivés chez eux, les mecquois allèrent voir le Prophète (sallAllahou ’alayhi wa salam) et lui posèrent les trois questions. Retour ligne automatique
« Je vous répondrais demain », leur dit-il.Retour ligne automatique
Mais le lendemain, il ne fut pas en mesure de répondre, ni le surlendemain, il n’avait reçu aucune révélation. Bien sûr les mecquois ne manquèrent pas de le traiter de menteur et d’imposteur. La situation se prolongea durant plusieurs jours jusqu’à la descente des versets de la sourate al-Kahf (la Caverne).Retour ligne automatique
« Et ne dis jamais, à propos d’une chose : “Je la ferai sûrement demain”, sans ajouter : “Si Allah le veut” » (S.18 – v. 23&24).

Ce passage coranique vise directement le Prophète (sallAllahou ’alayhi wa salam) qui a omis de prononcer la formule « in sha Allah » après avoir promis de répondre aux questions, ce qui explique la venue tardive de la révélation.