Vous avez dû sans doute lire ou entendre quelque part qu’une vie sexuelle active et satisfaisante est porteuse de plus d’un avantage, c’est en effet le cas, car au-delà du plaisir que cela pourrait vous procurer, les bienfaits sur votre santé sont innombrables. Parmi ces derniers, on peut citer la réduction des risques de crise cardiaque ou la stimulation du système immunitaire. Sauf qu’aux antipodes de ces avantages, en cas de négligence de la vie sexuelle, il peut y avoir des conséquences pas très agréables pour vous mesdames.

Nombreux sont ceux qui croient que le manque de sexe n’a d’incidence que sur le moral ou l’humeur, alors que c’est tout à fait faux ! Chez la femme, le vagin est la toute première chose affectée après une longue période sans la moindre pratique ou stimulation sexuelle. Ces périodes d’inactivité peuvent en effet avoir des effets non négligeables sur le vagin et sur les expériences sexuelles ultérieures par la même occasion.

Une rigidité rendant la pénétration impossible
Bien qu’une bonne partie des douleurs vaginales soient de courte durée et peuvent être tout à fait surmontées avec l’aide de préliminaires ou même de lubrifiant, il existe des situations où les muscles vaginaux se contractent tellement que le moindre coït est absolument impossible, à tel point que même le fait de pouvoir faire rentrer un doigt relèverait du miracle. Ceci peut être dû à plusieurs facteurs, dont la maltraitance ou encore le viol, et c’est ce qu’on appelle le « vaginisme ». Ce type de complications doit être traité après consultation d’un gynécologue, par le biais d’une kinésithérapie du plancher pelvien sous forme d’exercices ainsi que de l’insertion de dilatateurs permettant décontracter les muscles vaginaux petit à petit.

Le rapport sexuel suivant pourrait être douloureux !
Selon le docteur Brett Worly, gynécologue au centre médical de Wexner à l’université d’Etat de l’Ohio, les rapports intimes venant après une longue période d’abstinence tout comme la toute première expérience sexuelle peuvent être accompagnés de douleurs. Comme c’est le cas pour une personne n’ayant pas fait de sport depuis un certain temps, les muscles en perdent l’habitude, ce qui fait que la reprise est toujours particulièrement dure, là c’est exactement la même chose ! vos muscles perdent l’habitude de faire l’amour !

Sachant que les problèmes psychologiques résultant d’une rupture, elle-même à l’origine de la période d’inactivité sexuelle peuvent eux aussi jouer un rôle considérable là-dedans. Dr. Worly conseille vivement de faire preuve de réceptivité pendant les rapports, de ne pas oublier les préliminaires et aussi, pourquoi pas, se servir de lubrifiant pour faciliter le processus. Il précise qu’il ne faut surtout pas forcer la pénétration malgré la sensation de douleur, et qu’il faut prendre son temps et s’y reprendre à nouveau avec les préliminaires jusqu’à ce que les choses se fassent naturellement.

Le désir sexuel en prend un sérieux coup
Un manque de désir peut être assez pratique pendant une longue période d’abstinence, mais le revers de la médaille est que vous passez à côté de tout ce que le sexe peut vous offrir comme bienfaits. La thérapeute Richmond conseille la masturbation régulière comme solution pour se dépêtrer d’une telle situation. Elle explique : « Les orgasmes sont simplement bons… Qu’ils soient atteints grâce à vous ou à votre partenaire, votre corps vous remerciera pour toute cette production d’endorphines. »

Ceci aura en effet pour résultat de rendre votre expérience sexuelle meilleure, pour la simple et bonne raison que, comme le dit Richmond, les personnes qui ont l’habitude de se masturber ont tendance à être des amants plus attentionnés et à donner plus à leur partenaire.

L’inactivité sexuelle peut aussi causer du tort à votre vagin
Certaines femmes tendent à croire que lors de la ménopause, faire l’amour devient beaucoup moins important. Or, une telle affirmation est sans aucun fondement. Le vagin et la vulve possèdent plus de récepteurs que n’importe quelle autre partie de l’organisme féminin, et comme durant la ménopause la quantité d’œstrogènes chute de manière évidente, l’inactivité sexuelle peut mener à une atrophie vaginale. Ce qui causera une détérioration progressive du vagin qui finira par se dessécher, s’amincir voire se déchirer.

Le docteur DePree recommande aux femmes célibataires de se procurer elles-mêmes du plaisir le plus régulièrement possible. Pour la simple et bonne raison que le plaisir sexuel n’a pas d’âge, il rajoute également avoir des patientes qui, même ayant dépassé le seuil des 70 ans, font l’amour plusieurs fois par semaine !

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