L’ignoble attitude du régime birman envers la minorité musulmane donnerait-elle des idées à certaines institutions proches de chez nous ?
C’est l’impression que donne cette histoire rapportée par une lectrice du site alNas.fr et qui s’est déroulée dans un collège situé en Seine-et-Marne.

Son fils âgé de 13 ans a été contraint de s’alimenter en pleine journée de Ramadan par la responsable de l’établissement sous prétexte qu’il n’est pas sorti durant la pause de midi.
Le collège privé Saint Spire Sénart a une conception du règlement pour le moins surprenant envers ses élèves de confession musulmane.
La cheffe d’établissement a décrété que tous les élèves jeûneurs sont obligés de quitter l’établissement durant la pause déjeuner, mais comme nous l’explique la mère de famille, l’école est située au milieu de nulle part, elle est de plus éloignée de plusieurs kilomètres du domicile familial.
Afin d’éviter à son enfant de traîner seul dans les rues pendant l’heure du repas, la maman téléphone à la cheffe d’établissement pour lui demander si son fils peut « rester dans l’établissement, car on ne sait jamais ce qui peut arriver », surtout qu’il s’agit d’un mineur.

Mais la responsable ne l’entend pas de cette oreille et lui rétorque qu’il n’en est pas question, qu’elle « privilégie la santé sur la religion ». Même si le lien de cause à effet avancé comme prétexte nous semble flou, la cheffe d’établissement campe sur sa position. Devant l’entêtement de la directrice, la maman la remercie et raccroche.
L’histoire ne s’arrête malheureusement pas là, puisque la responsable va voir le fils et lui intime l’ordre de manger, face à son refus, elle n’hésite pas à mentir en prétextant qu’il a l’autorisation de sa maman…
Dans un premier temps, l’adolescent feint de manger pour qu’on le laisse enfin tranquille, mais c’était sans compter sur l’opiniâtreté de la directrice qui a exigé qu’il mange devant elle.
Pourtant raconte la mère, un autre enfant jeûnait ce jour-là sans que cela ne pose de problème à la direction.
Son fils a lui par contre été contraint et forcé de s’exécuter les larmes aux yeux…
La maman se demande aujourd’hui si la responsable de l’établissement avait le droit d’agir de la sorte ? Puisque le règlement d’ordre intérieur de l’école ne prévoit pas ce cas de figure.

Nous ne pouvons que conseiller à la mère de famille de prendre contact avec le service juridique du CCIF qui pourra certainement l’épauler dans cette malheureuse affaire.