L’accouchement par césarienne est sans doute ce que craint la majorité des femmes, une peur légitime compte tenu des risques de complications pour la mère et le bébé. Et c’est souvent plus délicat quand il y a accouchement prématuré, ce dernier a généralement lieu de la 28ème semaine à la 37ème. Cependant, il existe des cas rares où l’accouchement peut se faire par césarienne bien avant les 28 semaines, avec des chances très minces que le bébé survive.

Voici l’un des cas les plus étonnants, qui a fait couler beaucoup d’encre, et qui a relevé plusieurs questions pour la médecine. Une histoire incroyable et vraie, qui nous montre que l’espoir fait vraiment vivre !

Quand Hannah Wicks et Steve McSween attendaient la naissance de leur fille, ils étaient pleins de joie et d’espoir. Le ventre d’Hannah grossissait et ils n’avaient que quelques mois à attendre pour enfin rencontrer leur fille. Mais leur joie ne fut pas de longue durée.

La grossesse d’Hannah ne s’est pas passée comme prévu. À la 25ème semaine, Elle souffrait et ses médecins ne pouvaient rien faire pour arrêter sa souffrance. On lui a diagnostiqué un état appelé « retard de croissance intra-utérin ».

Le couple vivant à Bristol au Royaume-Uni, a été informé, le 8 mars, par les médecins que Hannah devait mettre au monde son bébé par césarienne même si c’était encore tôt. Et c’était la seule solution possible.

Hannah avait eu une expérience de grossesse auparavant avec son fils Olivier âgé actuellement de 5 ans, et tout c’était très bien passé. Mais pour cette nouvelle grossesse, le couple a été avisé qu’il y avait des risques que le fœtus ne survive pas malheureusement.

Une maman achète une peluche pour les funérailles de son nouveau-né

À sa naissance, le 9 Mars, Poppy, comme ses parents l’ont nommée, n’était pas plus grande qu’une balle de tennis, ne pesait que 360 grammes, et se tenait facilement dans la main de son père. Elle avait besoin de soins 24 heures par jour et ses parents restaient à ses côtés jour et nuit.

Même s’ils venaient de devenir parents, Hannah et Steve devaient se préparer à dire au revoir. Ce qui était très douloureux pour le couple. Les médecins leur ont expliqué que le petit bébé souffrait d’une pathologie qui empêchait le sang d’arriver à ses vaisseaux sanguins, ce qui ne lui permettait pas de grandir.
Les parents ont alors commencé à préparer les funérailles au lieu d’acheter des vêtements pour Poppy, et Hannah a même acheté un petit lapin en peluche pour elle, de sorte qu’elle n’aurait pas à être seule dans son cercueil.

Une maman achète une peluche pour les funérailles de son nouveau-né

Le 21 Mars, Hanna a pu prendre Poppy dans ses bras même si le petit bébé était sous assistance respiratoire, ce qui a vraiment ravi la maman inquiète.
Mais les jours sont devenus des semaines, et les semaines sont devenues des mois, et Poppy refusait d’abandonner, elle s’accrochait à la vie comme jamais !

Tous les jours, les médecins ont été étonnés par son développement. Et pour la première fois, ils se sont sentis pleins d’espoir pour son avenir. Même si on pensait qu’il fallait un miracle pour qu’elle survive.

Une maman achète une peluche pour les funérailles de son nouveau-né

Malgré tout, Poppy a commencé à prendre du poids et grandir progressivement. Ses parents projetaient de se marier bien avant sa naissance, mais ils étaient dans l’obligation de reporter l’officialisation de leur union.

Bien que Poppy avait encore besoin d’oxygène, Hannah et Steve ont enfin pu prendre leur fille, ou comme ils aiment l’appeler, « leur petit miracle » à la maison.

Poppy est le septième bébé le plus petit à avoir survécu à cet état de retard de croissance intra-utérin. Ses parents ont mis sa santé au centre de leurs préoccupations, et souhaitent qu’elle puisse vivre et grandir. Les médecins pensent qu’elle peut avoir des complications dans le futur, mais aucun diagnostic n’a été fait jusqu’à maintenant. Pour la famille, Poppy est un miracle et un don du ciel !

Source: santeplusmag.com