Le pari semble gagné pour le torchon satirique Charlie Hebdo. Dans son désir de renflouer ses caisses, l’hebdomadaire use de toutes les provocations dans le seul but de faire parler de lui mais surtout de vendre.

Son dernier numéro ayant trait aux attentats qui ont eu lieu en Espagne n’a pas pour objet d’informer le public mais d’attiser la haine contre l’Islam et les musulmans, un passe-temps devenu ces dernières années récurrent pour l’hebdomadaire.
Un statut de victime hérité en janvier 2015 dont les journalistes de Charlie Hebdo profitent au maximum pour faire du chiffre tout en pensant qu’il leur confère tous les droits, même celui de se moquer des morts et de leurs familles.

Après avoir été au centre de tous les intérêts et avoir bénéficié de la compassion de tous, l’hebdo satirique a totalement basculé vers l’ignominie et l’abject. Une grande partie de son public le désavoue aujourd’hui, il suffit pour cela de lire les commentaires laissés par les internautes après la publication de son dernier numéro du 23 août 2017.
« Islamophobe, raciste, à vomir »… la polémique ne cesse d’enfler sur les réseaux sociaux au grand bonheur du journal qui ne se complaît que dans la méchanceté et la provocation. Une équation qu’il espère gagnante.

L’indignation a cependant largement dépassé les réseaux sociaux comme constaté sur RMC et BFMTV. L’ancien porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll invité sur BFMTV a vivement réagi après avoir découvert la Une de l’hebdomadaire.
« Je ne peux pas dire que je la partage, je la conteste même », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « Les amalgames sont très dangereux. Dire que l’islam est une religion de paix en sous-entendant que c’est en fait une religion de mort est extrêmement dangereux ».

source ; alnas.fr