C’est la frustration qui l’aurait poussé à agir. Les faits remontent à six ans dans un village situé près de Châteaudun (Eure-et-Loir). Un soir de février de 2010, le repas d’un couple se termine par une tarte tatin. Une fois le dessert consommé, la femme commence à se sentir faible, « très fatiguée », comme elle le raconte elle-même, rapporte L’Echo Républicain. Rapidement, elle décide d’aller se coucher. Elle est alors vêtue d’une culotte et d’un jogging et s’endort rapidement.


Le lendemain matin, elle se réveille sans pantalon. Elle porte cependant toujours une culotte, sauf que le sous-vêtement n’est pas le même. Celui qu’elle portait la veille est au pied du lit, déchiré. Suspectant avoir été abusée par son mari avec lequel elle n’a plus de relations sexuelles, elle décide de faire des analyses qui révéleront des traces d’un puissant somnifère dans son organisme.
« Je voulais juste voir ma femme nue »
Devant le juge, l’ex-mari de la victime, de qui elle a divorcé depuis les faits, raconte : « C’est vrai que j’ai mis du somnifère. Je ne me souviens plus si c’était dans une pizza ou une tarte. Je voulais juste voir ma femme nue ». Le mari a expliqué être frustré sexuellement. « Depuis qu’elle a découvert que je regardais des vidéos pornographiques, elle se refuse à moi », poursuit-il, cité par le quotidien . Mais l’homme l’assure, il ne l’a pas violée.
« Je l’ai juste regardée nue. Je n’aurais pas pu aller plus loin, je ne suis pas ce genre d’individu », assure encore le prévenu. L’ex-mari, âgé d’une quarantaine d’années, a finalement été condamné à deux ans de prison avec sursis et mise à l’épreuve. Ce dernier devra en outre verser à la victime la somme de 2.000 euros de dommages et intérêts.