Etape à suivre pour augmenter ta foi et affermir son coeur 

Une personne demande :

« quelles sont les œuvres |al oumour| qui pourraient aider à l’augmentation de la Foi et laisserait le cœur dans l’attachement permanent à Allah ?

Et quels sont les actions |al a’mal| qui peuvent aider à renouveler le repentir ? ».

Réponse :

[…] Ce qui est connu au sujet de la Foi, c’est cette importance qu’on doit donner à tout ce qui se rapporte à la religion [sha’air Ad-Dine], accomplir les cinq prières aux heures prescrites et pour les hommes de les faire en groupe (1).

Veiller à se rendre à la mosquée au tout début du temps prescrit [de la prière], se tenir à cette résolution et méditer ensuite sur la récompense (2) [al ajr], car [il ne fait aucun doute] que ce qui pousse celui qui marche vers la mosquée c’est le fait d’y accomplir sa prière sans autre motivation que d’obtenir d’Allah qui l’élève d’un degré à chaque pas qu’il fait tout en effaçant de son compte une mauvaise action ; cela quelque soit la longueur de ce trajet, qu’elle soit longue ou courte…

Ensuite, il doit assister à la prière en accordant de l’importance à cette adoration, avec le désir d’en obtenir en retour une récompense et craignant cependant de ne pas l’avoir accomplit comme il se doit…

Il s’y préparera [préalablement] en ayant purifié son corps et s’y consacrera avec humilité, dévotion et repentir tout en demandant la protection d’Allah contre les mauvais sentiments qui pourraient venir souiller son fort intérieur comme les sentiments de haine [al ahqâd] ou de désobligeance envers les gens [ihtiqâr] ou de jalousie [hasâd] pour ce qu’Allah leur aurait accorder comme bienfaits.

Il lui est recommandé [aussi] de multiplier l’évocation d’Allah [dhikr Allah] jala oua ‘ala durant son trajet, il ne doit pas venir à la mosquée avec un air absent mais plutôt enclin à la soumission, en pleine humilité, remerciant et glorifiant [Allah], recherchant la rémission et réitérant la repentance.

Il doit aussi multiplier les invocations pendant et en dehors de ses prières, il demande à Allah qu’Il raffermisse son cœur car le plus convenable des humains, le plus apte à être un exemple à suivre – paix et bénédictions d’Allah soient sur lui – multipliait cette invocation :

 » Ô Celui qui fait basculer les cœurs, raffermis mon cœur sur Ta religion  »

et quand on lui a posé la question « crains-tu pour toi alors que tu es le Prophète ? »

Il répondit – prière et salut sur lui – : « et qu’est ce qui m’assure du contraire, alors que les cœurs des gens sont entre deux doigts des doigts du Très Miséricordieux » (3).

Ensuite, il fait les évocations à l’entrée de la mosquée et à la sortie de même qu’en sortant de son foyer et en y entrant, en commençant le repas et à la fin.

S’il veut aller se coucher ou s’il veut se rendre aux toilettes pour faire [ses besoins] et quant il finit.

Il doit notamment prendre l’habitude de multiplier les évocations d’Allah, car la multiplication de l’évocation d’Allah, renforce le cœur c’est-à-dire que le cœur s’affermit, n’est-ce pas Notre Maître, Allah jala qui dit (traduction rapprochée) : « N’est-ce point par l’évocation d’Allah que se tranquillisent les cœurs ? ».

Source :3ilmchar3i.net

Si vous lisez ce Douaa vous n’abandonniez jamais vos prières et Le Diable n’aura aucune puissance devant vous

Si vous lisez ce Douaa vous n’abandonniez jamais vos prières et Le Diable n’aura aucune puissance devant vous,

Si vous lisez ce Douaa vous n’abandonniez jamais vos prières et Le Diable n’aura aucune puissance devant vous !!

Allouma Ya moukaliba al kouloub thabit qalbi ‘ala dinik

( O Toi qui Tournes les coeurs, Raffermis mon coeur sur la religion et la Salate !)

Découvrez les bienfaits et la définition de la hijama en Islam, ainsi que sa justification scientifique

La hijama est une méthode thérapeutique très utilisée dans la médecine prophétique et permettant de soigner de nombreux maux.

La hijama : définition et mode opératoire

La Hijama, du mot hijm (absorber, extraire) est une méthode d’extraction du sang de la surface de l’épiderme à l’aide de ventouses. Elle est connue aussi sous les noms de l’incisiothérapie ou cupping therapy. Elle consiste à effectuer des petites incisions superficielles sur une partie bien précise, à y placer une ventouse, et à l’aide d’un appareil on en sortira l’air, afin de créer un vide, qui permettra au sang de sortir plus facilement. On peut placer plusieurs ventouses. L’endroit précis dépend des maux que l’on désire soigner. On récupère ainsi le sang, à l’aspect plus ou moins noirâtre et épais.

Ce remède faisant partie de la Sunna est reconnu par l’OMS depuis 2004 comme une médecine qui soigne. Elle est également une médecine ancestrale (pratiquée en Egypte) mais aussi une médecine traditionnelle reconnue par les chinois.

Elle ne doit pas être appliquée sur certaines personnes (femmes enceintes, les jeunes enfants, les personnes faibles, les personnes sous anticoagulants). Elle peut être préventive, ou bien effectuée en cas de nécessité (douleurs, maux). Elle peut être réalisée à sec (sans les petites incisions superficielles) ou non.

Les nombreuses vertus de la Hijama

De nombreux hadiths authentiques rapportent la recommandation de faire la hijama, en raison de ses bienfaits sur notre corps. Ainsi, Anas Ibn Malik rapporte que le Messager de Dieu (salallahou alayi wa sallam) a dit : « Pendant mon Voyage nocturne, je ne suis pas passé devant un groupe d’Anges sans qu’ils me disent : Ô Muhammad ! Ordonne à ta communauté de pratiquer Al-Hijama ». (Sahih Al-Jamii’)

Ibn Abbas rapport que “Le Prophète (salallahou alayi wa sallam) se fit faire une Hijama et il paya celui qui la lui pratiqua “. (Boukhari et Mouslim)
Ce hadith ajoute qu’il est licite de rémunérer la personne la pratiquant.

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Elle stimule l’immunité, et permet un effet d’épuration du sang. Une étude d’un professeur Cantel (Université de Chicago) a démontré que le taux d’interféron après une hijama est multiplié par dix, augmentant ainsi l’immunité. Elle est également un remède contre l’affaiblissement de la mémoire, les migraines. Ainsi, le Prophète pratiqua la Hijama sur son crâne alors qu’il était en état de sacralisation, en raison d’une migraine.

Jabir rapporte que « le Prophète (salallahou alayi wa sallam) pratiqua Al Hijama sur sa hanche, en raison d’une douleur ». (sahih Abou Dawoud)

Selon Ibn Qayiim, dans son ouvrage La médecine Prophétique, la hijama, sur la veine jugulaire postérieure (Al-Kahil, située à la base de la nuque entre les épaules) est utile aux douleurs du bras et de la gorge.

Ainsi, les ventouses sont souvent positionnées en fonction de la localisation du mal. Contrairement à ce que l’on peut croire, elle n’est pas un remède en soi contre la sorcellerie. Le Prophète (salallahou alayi wa sallam) l’avait pratiqué, après son ensorcellement, lorsqu’il avait des douleurs mais ignorant qu’il était ensorcelé. Lorsque Allah azawajjal l’inspira en l’informant qu’il s’agissait d’un ensorcellement, le Prophète (salallahou alayi wa salam) recourut à la roqyia.

Conditions et moments de sa pratique

La hijama, en cas d’urgence, est bénéfique à tout moment. Mais si elle est de caractère préventif, des moments précis de sa pratique sont recommandés.

Il est conseillé également de la faire à jeun. « La hijama à jeun est meilleure, et elle augmente la raison, la mémoire et facilite l’apprentissage « . (sahih sounan ibn Maja)

On a posé la question au Imam Malik concernant la hijama le samedi et le mercredi, il répondit : “Ce n’est déconseillé et il n’y a pas de jour [de la semaine] où je ne me suis pas fait une hijama, je ne déconseille aucunement cela” (Confère L’explication du El-Mouata’ (7/225) ).

Elle rompt cependant le jeûne : « Celui qui applique Al Hijama et celui qui se la fait appliquer ont tous deux rompu le jeûne ». (At-Tirmidhi)

Pour conclure, voici une vidéo montrant clairement le modus operandi de la hijama, nous remercions au passage l’équipe d’Al Wassat 29 et l’Imam Rachid Abou Houdheyfa pour leur travail :

 

Source:ajib.frma

Découvrez quels sont les 4 mois sacrés en Islam

L’Islam nous prescrit d’avoir une bonne conduite dans n’importe quelle circonstance, sans condition de temps ni de lieu. Cependant, dans notre belle religion, parmi les douze mois de l’année lunaire, il y a plusieurs mois appelés les « 4 mois sacrés »: 1) Mouharram (1er mois du calendrier), 2) Rajab (7ème mois de l’année hégirienne) 3) Dhoul qi’dah (11ème mois de l’année hégirienne) 4) Dhoul hijja, (12ème mois de l’année hégirienne).
D’après Abou Bakar, le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit : « Le temps a repris son cours tel qu’il était quand Allah créa les cieux et la terre :l’année compte douze mois dont quatre mois sacrés; les trois se succèdent et ont pour nom Dhoul-Qa’ada, Dhoul Hidjdja et Muharram et le quatrième Rajab intercalé entre Djoumadaa et Chabaane. » (2958- Sahih Al Bukhari).

Lors de ces quatre mois sacrés, le jeûne, les actions vertueuses et méritoires sont recommandés.

1) Mouharram
Le 1er jour du mois de Muharram correspond au nouvel an islamique / 1er jour de l’Hégire (ce jour a coïncidé avec le 16 juillet 622 de l’ère chrétienne). Le nouvel an islamique célèbre le départ (l’émigration, la Hijra) de Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam) de la Mecque pour Médine, en 622.
Le 10ème jour du mois de Muharram dit le jour de ‘âshûrâ, évoque plusieurs événements historiques : – le jour où Nouh (‘alayhi salam) fut sauvé avec les croyants du déluge – le jour où Allah donna la victoire à Moussa (‘alayhi salam) et aux fils d’Israël sur Pharaon et ses hommes. C’est un jour où le jeûne est méritoire. Il est très apprécié et préférable de se montrer généreux envers les gens de sa maison ce jour là. Il est méritoire aussi de jeûner le 9 Muharram (de le jeûner en plus du 10 Muharram pour se distinguer des Juifs entre autre).

2) Rajab
La Nuit du 27 du mois sacré de Rajab correspond selon certains à l’événement miraculeux de Al-isrâ’, le voyage nocturne du Prophète Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam), qui l’a conduit de la Mecque à Jérusalem ; il coïncide également avec l’évènement Al-mirâj, l’ascension du Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) jusqu’au « Lotus de la limite » (Sidrat Al-Muntahâ). Le mois de Rajab faisant partie des mois sacrés, le jeûne y est recommandé en vertu du hadith d’Al-Bâhilî à qui le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) dit : « Jeûne et mange pendant les mois sacrés. » Abu Dawûd. Le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) recommandait le jeûne de trois jours de chaque mois, comme cela est rapporté dans les deux Sahîh ; aussi, jeûner quelques jours pendant le mois de Rajab est recommandé en vertu de ces hadiths généraux.

 

3) Dhu al qidah
Le mois de Dhu al qidah est le premier mois sacré invoqué dans le livre Saint.

4) Dhu-l-hijja
C’est l’un des mois du grand pèlerinage (hajj) à la Mecque. Les 10 premiers jours de ce mois sacré sont les jours où les actes sont les plus récompensés, Allah (subhannou wa ta’ala) a même juré dans le Coran (sourate Al-fajr) par ces 10 nuits. Ibn Abbâs rapporte que le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit : « Il n’y a pas d’œuvres meilleures que celles faites en ces 10 jours. » Les Compagnons dirent : « Même pas le Jihâd ? » Il dit : « Même pas le Jihâd, sauf un homme qui sortirait risquant sa vie et ses biens et qui ne reviendrait avec rien (c’est-à-dire qu’il y perdrait sa vie et sa fortune). » [Rapporté par Al-Boukhari].
Parmi ces 10 jours, le 9ème jour du mois de Dhu-l-hijja : c’est le jour de la station de Arafât : le pilier le plus important du grand pèlerinage. Il est très méritoire de jeûner ce jour (pour les non pèlerins). Le Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit : « Je compte sur Allah pour que le jeûne observé le jour d’Arafa expie les péchés commis pendant l’année précédente et l’année suivante et pour que le jeûne du jour d’Ashoura expie les péchés commis pendant l’année précédente. » [Mouslim (1162)].
Le 10ème jour du mois de Dhu-l-hijja a aussi une grande importance puisqu’ il correspond à l’Aid al-Adha ( la fête du sacrifice). Cette grande fête est célébrée dans tout le monde musulman et indique la fin du pèlerinage à la Mecque. Il est recommandé pendant ce jour de fête et les deux jours qui le suivent de multiplier les invocations (dire « Allahu akbar » par exemple). Les dix premiers jours du mois sacré de Dhu-l-Hijja sont bénis et il convient de faire pendant ces jours plus d’actes méritoires et d’invocations. Cependant, il est interdit de jeûner le jour de l’Aid al-Adhâ et les deux jours qui le suivent. Le mois de Ramadan ne fait pas partie des 4 mois sacrés car il est considéré comme un mois Béni pour tous les bienfaits qu’Allah (subhannou wa ta’ala) y a placé.
Ibn al-Qayyim dit :« La comparaison des choses créées par Allah amène à préférer le (mois de) Ramadan à tous les autres mois et ses dix dernières nuits à toutes les autres ». Pour illustrer l’exception du mois de Ramadan, on peut citer les bienfaits de la nuit d’Al Qadr: « Nous l’ avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit d’ Al-Qadr. -Et qui te dira ce qu’ est la nuit d’ Al-Qadr ? -La nuit d’ Al-Qadr est meilleure que mille mois. -Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l’ Esprit, par permission de leur Seigneur pour tout ordre. – Elle est paix et salut jusqu’à l’ apparition de l’ aube. » (Coran, 97: 1-5).

Connaissiez-vous les mois sacrés?

Source:ajib.fr

Histoire de ‘Omar ibn al Khattab avec les 2 Anges de la Tombe

Le récit se trouve dans le livre Al-Inssaf de l’Imam Al Baqilani également dans le livre « Al-Hawi lil Fatawi » de l’Imam Al Suyutti et chez d’autres.

Son statut est « Mourssal / Sahih »

Mais sayiduna Omar ne dit pas : « et vous ? »

Il dit plutôt :  » je ne vous lâche pas tant que vous me dites pas qui est votre Dieu »

voici la version du livre « Al Inssaf » :

أنا الآن ؟ فقال له: نعم. فقال له: إذاً أكفيكهما.

Et il rapporta de lui que le Prophète dit à ‘Umar :

Ô ‘Omar comment te trouveras-tu quand viendra à toi l’épreuve de la tombe [L’interrogatoire] ?

Il lui dit :  » Serais-je comme je suis à cet instant même ?  »

Il répondit :  » Oui « .

Il dit :  » S’il en est ainsi, je serais en mesure de leur faire face « .

وروى عن عبد الله بن عمر رضي الله عنهما أنه قال: رأيت أبي في النوم، فقلت له يا أبت؛ منكر ونكير حق ؟ فقال: إي والله الذي لا إله إلا هو، لقد جاءاني فقالا لي: من ربك ؟ فأخذت عليهما وقلت لهما: لا أخلي عنكما حتى تعرفاني من ربكما، فقال أحدهما للآخر: دعه فإنه عمر الفاروق سراج أهل الجنة.

 

Et il est rapporté de Abd Allah Ibn ‘Umar qu’il dit : J’ai vue mon père dans un songe dans lequel je lui dit :

 » Ô père, Munkar et Nakir sont ils réel ?  »

Il dit : « Assurément, par Allah dont il n’y a de divinité à part Lui qu’ils vinrent à moi et me dirent:

 » Qui est ton Seigneur ? [mane Rabbuk] « .

C’est alors que je les saisi et je leur dit :

 » Je ne vous lâcherait pas tant que je n’aurais su qui est le vôtre « .

L’un d’eux dit à l’autre :

 » Laisse le, car c’est ‘Umar Al-Farouq la lanterne des gens du Paradis « .

 

Umar Ibn al-Khattâb raconte :

 

Le Messager d’Allah me dit :
– Que feras-tu, Omar, lorsque tu te trouveras dans une tombe de quatre coudés sur deux et que tu verras apparaître Munkar et Nakir ?
– Qui sont ces deux là ?
– Ce sont les deux anges qui viennent examiner la tombe. Ils sont velus et montrent leurs crocs. Leur voix résonne comme le tonnerre, leurs regards brillent comme l’éclair et ils ont chacun un marteau, que tous les gens de Mina réunis ne pourraient soulever, mais que les gens tiennent comme je tiens ce bâton. Ils vont t’interroger. Si tes réponses sont hésitantes ou tortueuses, ils te donneront un coup de marteau, qui te réduira en poussière.
– Serais-je alors dans l’état où je suis maintenant ?
– Oui.
– Dans ce cas, je saurai me tirer d’affaire.
– Oui. Gabriel m’a dit que, quand les deux anges viendront te poser leurs questions, tu répondras : Dieu est mon dieu, lequel est le vôtre ? Muhammad est mon Prophète, lequel est le votre ? L’islam est ma religion, laquelle est la votre ? Alors ils s’exclameront : Ô merveille, nous ne savons plus si c’est nous qui t’interrogeons ou toi qui nous interroge !

Source : le Net

Une jeune femme se fait violemment agresser à Fontenay-aux-Roses

Le 3 juillet dernier, une jeune femme a été victime d’une agression particulièrement horrible à Fontenay-aux-Roses. La victime vient de saisir le CCIF pour la soutenir dans ses démarches.

Attention, le récit de l’agression est particulièrement choquant.

 

Récit des faits
Il est entre 23h15 et 23h25, la jeune femme rentre tranquillement chez elle quand elle entend d’abord un bruit. Puis un homme arrive par derrière et la pousse violemment au sol. Au moment de se relever, l’agresseur lui donne une claque, elle perd ses lunettes, on les lui écrase. Les agresseurs sont maintenant deux. La victime les décrit comme de type européen, l’un, devant elle, porte un bonnet blanc, l’autre est légèrement sur le côté.

C’est alors que les deux hommes commencent à la bousculer et à l’insulter.

On va te faire couper ton ramadan”

On va te faire goûter du porc, on va te faire boire de l’alcool”

On va te montrer ce que c’est d’être femme soumise”

Ce sont les phrases qu’ils crieront à la jeune femme avant de la violenter de nouveau physiquement. La victime est de nouveau au sol lorsqu’un d’eux lui bloque la tête avec son pied pendant que l’autre lui donne des coups essentiellement au niveau des bras et du ventre.

“Voilà à quoi ressemble un vrai homme” lui dit un des agresseurs, à califourchon sur elle, en lui frottant son sexe sur le visage. La victime continue d’être insultée et rouée de claques, elle se débat, mais celui qui est au dessus d’elle la menace de lui faire goûter son sexe si elle continue de bouger.

Désemparée, la jeune femme tente de se débarrasser d’eux “Si voulez mon portable, je vous le donne”. De toute évidence, ce n’est pas ce qui les motive, l’homme au bonnet blanc, qui venait de l’agresser sexuellement, s’en saisit et le jette au sol. Quelques secondes après, ils lui arrachent son voile et l’un deux fait semblant de se masturber avec.

“Dorénavant, il me servira à ça” dit-il. Hilares, les deux hommes s’en vont ensuite en direction du Parc Saint-Barbe. La jeune femme, sous le choc, parviendra à joindre une amie pour qu’elle vienne la chercher.

L’égalité de traitement des violences faites à toutes les femmes
Ces faits ne sont pas exceptionnels et c’est pourquoi il est urgent d’agir.

En pleine polémique, où certain-e-s se permettent d’interpeller les femmes musulmanes sur leur voile au nom de “l’égalité hommes-femmes”, nous aimerions plutôt entendre ces dernièr-e-s s’insurger contre ces violences sexistes et racistes dont ces femmes sont victimes, au nom de cette même égalité qu’elles prétendent défendre. Les violences faites aux femmes, et cela quelque soit leur confession, devraient être une des priorités de notre gouvernement. Peut-être qu’il serait bon de rappeler à nos politiques qui ont tant à coeur la culture “égalitaire” française que les femmes musulmanes sont des femmes comme les autres, et qu’à ce titre elles doivent être considérées et défendues de la même manière.

Comment réagir face aux insultes sur notre prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) ?

Dans cette tendance à l’islamophobie, les insultes à l’escompter de Notre Prophète Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam) se multiplient dans les rues ou dans les médias.
Mais comment doit-on réagir lorsque l’on est témoin de ce genre comportement détestable ?

Peut-on se laisser aller à la haine ou la violence physique et verbale ?
Ce genre de rancœur à l’égard de Notre Messager (sallAllahou ‘alayhi wa salam) ne date pas d’aujourd’hui, puisque Notre Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) subissait les féroces propos de ses détracteurs.
Allah soubhannou wa ta’ala dit:
« Et quand ils te voient, ils ne te prennent qu’en raillerie: «Est-ce là celui qu’Allah a envoyé comme Messager ? Peu s’en est fallu qu’il ne nous égare de nos divinités, si ce n’était notre attachement patient à elles!». Cependant, ils sauront quand ils verront le châtiment, qui est le plus égaré en son chemin. » (Coran, 25/ 41-42).

Notre Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) est un exemple à suivre et il nous a démontré lors de sa vie que la colère est étrangère à tout musulman.
Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit :
« L’homme fort n’est pas celui qui se bat bien. L’homme fort est celui qui sait dominer sa rage. » (Hadith Sahih Muslim Livre 032, No 6313).
« Si un de vous se met en colère, il doit s’asseoir. Si la colère le quitte, c’est bien ; sinon il doit se coucher. » (Hadith Sunan Abu Dawud Livre 41, No 4764).

Ainsi chaque croyant doit faire appelle à son self contrôle et s’en remettre à Allah (soubhanou wa ta’ala) concernant le jugement des personnes vulgaires à l’égard de Notre Messager (sallAllahou ‘alayhi wa salam).
« Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. Car c’est ton Seigneur qui connaît le mieux celui qui s’égare de Son sentier et c’est Lui qui connaît le mieux ceux qui sont bien guidés. » (Coran, 16/125).

Sheikh Salih Ibn Fawzân Al Fawzân nous a également révélé que face aux paroles blessantes Notre Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) « patientait et ne se précipitait pas et Allah lui a ordonné de patienter ».
« Et endure ce qu’ils disent; et écarte-toi d’eux d’une façon convenable. » (Coran, 73/10).

Prenons comme modèle Allah (soubhanou wa ta’ala), Notre Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) et sa Sunna pour réagir de manière pacifique face à ces attitudes blâmables.

source :https://www.ajib.fr

Voici les trois choses qu’Allah aiment chez Son serviteur

Le Prophète ﷺ a dit :
« Parmi les biens de votre monde, il m’a été donné d’aimer trois choses : le parfum, les femmes et – la fraîcheur de mes yeux – la prière. »
Ce faisant, ses Compagnons qu’Allah les agrées étaient assis près de lui.

Abû Bakr qu’Allah l’agrée dit alors: « Tu as dit vrai, ô Messager d’Allâh ! Quant à moi, parmi les biens de ce monde, il m’a été donné d’aimer trois choses : contempler le visage du Messager d’Allâh , dépenser ma fortune pour la cause du Messager d’Allâh et que ma fille [ Âïsha] soit l’épouse du Messager d’Allâh. »

‘Umar qu’Allah l’agrée dit: « Tu as dit vrai, ô Abû Bakr ! Quant à moi, parmi les biens de ce monde, il m’a été donné d’aimer trois choses : ordonner le bien, interdire le mal et porter de vieux habits. »

‘Uthmân qu’Allah l’agrée dit à son tour: « Tu as dit vrai, ô ‘Umar ! Quant à moi, parmi les biens de ce monde, il m’a été donné d’aimer trois choses : rassasier celui qui a faim, habiller le dévêtu et lire le Coran. »

‘Alî qu’Allah l’agrée dit alors:  » Tu as dit vrai, ô ‘Uthmân ! Quant à moi, parmi les biens de ce monde, il m’a été donné d’aimer trois choses : être au service de l’invité, jeûner en été et frapper de l’épée. »

 

Sur ces entrefaites, Jibrâ’îl paix sur lui vint les rejoindre et dit : « Allâh le Très-Haut m’envoie auprès de toi [Muhammad] et t’enjoint de m’interroger sur mes préférences, si j’avais été des gens de ce monde.  »
[Muhammad] lui demanda: « Quels sont ceux, parmi les biens de ce monde, que tu aimes le plus ?  »
Il répondit :  » Ramener les égarés sur le droit chemin, fréquenter les dévots esseulés et aider les familles en difficultés. »

[Jibrâ’îl] ajouta : « Quant à Allâh le Maître de la Puissance et de la Majesté, Il aime trois choses chez Son serviteur : qu’il donne de ce qu’il peut, qu’il pleure quand il regrette et qu’il soit endurant dans la pauvreté ». »

[Cité par Ibn Hajar al Asqalani dans son Livre des Prédispositions au Jour Dernier.]

Le hadith dans son entièreté est mentionné dans المنبهات على الاستعداد ليوم المعاد. de l’éminent Ibn Hajar Al’Asqalani

La couleur recommandée par la charia est le blanc. Pourquoi donc la toile qui recouvre la Kaâba est-elle noire et non pas blanche, voici la réponse…

Réponse
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
L’Islam ne nous recommande pas d’utiliser une couleur spécifique.

Le Prophète () a dit : « Portez des vêtements blancs car ils font partie des meilleurs vêtements et utilisez-les comme linceul. » (Ahmad) Les vêtements blancs ne sont pas les meilleurs habits mais ils font partie des meilleurs.

A-Barâ () a dit : « J’ai vu le Prophète () porter un habit rouge. Je n’avais jamais rien vu de plus beau. » (Boukhari, Mouslim)

Le Prophète () est entré à la Mecque le jour de la grande conquête en portant un turban noir comme rapporté par Mouslim. Le Prophète () nouait les bannières et les étendards avec un tissu noir. L’imam Ahmad, qu’Allah lui fasse miséricorde, et d’autres ont rapporté que le Prophète () a envoyé en guerre ‘Amr Ibn al-‘Âs, qu’Allah soit satisfait de lui, avec un étendard noir. Il est rapporté dans le Musnad d’al-Châmiyîn que le Messager d’Allah () avait une bannière noire.

Les Califes bien guidés et les Compagnons, qu’Allah soit satisfait d’eux, utilisaient toutes les couleurs pour leurs vêtements, leurs étendards et leurs bannières.

Quant à la toile autour de la Ka’ba, elle n’a rien à avoir avec la Charia. La couverture de la Ka’ba a eu plusieurs couleurs avant l’apparition de l’Islam et après. Al-Hafizh Ibn Hadjar mentionne dans al-Fath et al-Arzaqî dans les nouvelles de la Mecque ce qui suit : « La Ka’ba était drapée de blanc, de noir, de vert, de jaune et d’autres couleurs jusqu’à l’arrivée de al-Nâsir al-‘Abbâsî. Il la drapa avec une étoffe de soie verte puis une étoffe de soie noir et c’est le cas jusqu’à nos jours. »

Et Allah sait mieux.